Un humain ordinaire est élu pour être le lieu de la naissance divine ; non seulement (comme dans le Christ) le côté « lumineux » de Yahvé s’incarne en lui, mais Dieu s’enfante en lui à nouveau comme une totalité, dans son aspect lumineux et son aspect obscur. […]
La sagesse ne promet pas seulement d’élever l’alchimiste à la dignité d’homme-dieu, mais elle l’assure aussi qu’elle « lui gardera fidèlement son alliance ». […]
L’élu doit unir en lui les opposés, son anima doit servir de lieu de naissance à la totalité divine. Afin que cette tâche à accomplir, qui est l’antinomie de Dieu, ne le fasse pas éclater, il doit […] observer les lois de la sagesse divine.
Aurora Consurgens (1957), Marie-Louise von Franz (trad. E. Perrot – MM Louzier), éd. La Fontaine de Pierre, 1982 (ISBN 2902707146), Chap VI, p. 239-241.
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